Galerie photos
Dans la commune, il reste encore quelques burons plus ou moins en bon état.
Le cadastre Napoléonien fait remarquer qu’ils étaient groupés dans la montagne, formant ainsi des « villages de tras ou burons ».
L’inventaire des burons du Cézallier de 1989 par les architectes Magentiès et Trink a relevé des dates inscrites sur les burons (de 1782 à 1947).
Il existe aussi des trous au milieu des herbages, certains de ces trous peuvent avoir été de simples abris que les bergers construisaient pour se protéger du vent et des intempéries.
Autour des burons on remarque aussi parfois des creux. Ce sont des ancêtres de burons. Les paysans creusaient dans le sol un trou autour duquel ils édifiaient des murs de mottes gazonnées, quelques piquets de bois pour former une charpente qu’ils recouvraient le plus souvent de mottes d’herbe.
Liée à la fabrication et à la conservation du fromage, la construction d’un buron était soumise à des contraintes difficiles à concilier entre elles : l’humidité, la fraîcheur et l’obscurité. Robustes, les burons sont pourtant sujets à de nombreux dommages dus aux rudes conditions climatiques sur le Cézallier, mais surtout depuis la dernière moitié du XXème siècle à leur délaissement de la part de leurs propriétaires. Des dizaines de bâtiments ont ainsi disparu du paysage du Cézallier.